Evaluation de risques. Lignes électriques
MESURES DE PRéVENTION
Règles à suivre
- Employer des perches pour la pose de la ligne de vie.
- Absorbeur d’énergie avec double élément de serrage intégré pour monter et descendre par les appuis, pour installer la première ligne de vie, au lieu de perches.
- La montée, la descente et les déplacements verticaux doivent toujours se faire en portant un harnais de sécurité pourvu de dispositif antichute.
- Pour les déplacements latéraux l’on peut employer un absorbeur d’énergie avec un seul élément de fixation fixé à un point d’ancrage du harnais, en tenant compte qu’il est obligatoire d’utiliser toujours au moins un système antichute.
- Pour les déplacements latéraux l’on utilise une ligne de vie de 7 mètres individuelle, avec un nœud de 8 réalisé par le fournisseur, auquel est connecté le système antichute, jusqu’à sa sortie par l’échelle de fixation, en intercalant des rubans plats textiles. Tout doit être certifié et doit respecter les normes correspondantes. L’on peut aussi utiliser un tambour antichute rétractile avec absorbeur d’énergie interne, ancré sur la structure de la tour, le plus haut possible.
- La montée jusqu’à des positions élevées et la descente se feront toujours avec les deux mains libres. S’il faut transporter des outils, utiliser la sacoche porte-outils.
- S’il y a plus d’un opérateur sur la tour, ils se situeront à la même hauteur ou en quinconce sur les côtés externes de la tour.
- Avant de monter, il faut étudier, définir et vérifier la solidité et la stabilité de l’appui, et l’assurer en cas de besoin. Ne pas monter Si l’entretoisement n’assure pas sa stabilité et sa solidité. Porter une attention particulière aux efforts de torsion, aux déséquilibres de tractions et aux efforts secondaires sur des poteaux en ciment (compensation d’efforts).
- Pour les déplacements sur les chaînes d’isolateurs, , employer des échelles de serrage ou suspension, selon les cas. Elles doivent être assurées au moyen d’une chaîne d’appui. Pour se déplacer sur les échelles d’appui, l’on utilisera le système indiqué pour les déplacements latéraux, mais on ne l’attachera jamais à l’échelle d’appui elle-même. Quant aux échelles de suspension, l’on utilisera la ligne de vie qui est incorporée.
- Travaux avec des protections: éviter de monter aux protections, que celles-ci soient métalliques ou en bois. Réaliser au sol le montage de la structure (portique) et des autres éléments (poulies), puis la hisser ensuite. Dans les cas où il est indispensable de monter, il faut être extrêmement vigilant.
- S’assurer que la structure est stabilisée en plaçant des tirants, et parfaitement ancrée au terrain, au moyen d’un piquet cloué à la base en cas de protections métalliques. Si au moment où l’on commence à monter, elle se déstabilise, redescendre immédiatement. Une fois sur la protection, il ne faut jamais faire de manœuvres qui demanderaient des efforts qui décompenseraient l’équibre.
- En règle générale, il ne faut pas travailler sur des appuis en cas de gelées, de neige ou de pluies car cela empirerait de beaucoup les travaux cités antérieurement.
- Escaliers sur les chantiers et les installations: garantie et sécurité.
- En montant ou en descendant par un escalier, se tenir à la rampe.
- Ne pas sauter de marches, les franchir toutes, une à une.
- Porter des chaussures as hoc.
- Informer de toute anomalie constatée sur un escalier.
- Utiliser correctement les échelles manuelles; éviter d’utiliser d’autres éléments à la place.
- Les échelles pliantes devront être pourvues de systèmes de blocage et ne pas être utilisées comme échelles d’appui.
- Les échelles d’appui doivent avoir des stabilisateurs antidérapants sur la partie inférieure ou disposer de système d’accrochage sur la partie supérieure.
- Eviter les échelles défectueuses ou glissantes. Maintenance.
- Installer des lignes de vie lorsque c’est nécessaire (appuis, linteaux, etc.).
